l'histoire du GRAFF.


les débuts du graff.


Le graff s’est développé souvent dans un contexte de tensions politiques : pendant les révolutions, pendant la guerre d’Algérie, en mai 1968 au Quartier Latin, sur le Mur de Berlin…

Ensuite, vers la fin des années 1960, le graff s'est développé dans plusieurs pays des deux côtés de l’Atlantique, le tags servait essentiellement à la peinture des voitures quand des jeunes se sont amusés à en voler pour peindre les murs et avec le temps cela est devenu un art "urbain".



Bien que le graffiti ait été aperçu bien avant l’avènement de la culture hip-hop, il est devenu en quelque sorte son moyen d’expression le plus palpable et fut révolutionné par celle-ci. 

Du simple slogan revendicateur peint à l’aérosol, au rouleau ou au pinceau aux « tags » et graffs élaborés, le hip-hop a réellement bouleversé cet art contemporain aux dix mille visages. Omniprésent en milieu urbain, le graffiti permet au graffeur issu de la culture hip-hop de s’associer à un collectif ou un mouvement, de s’imprégner de son environnement et de laisser sa marque.

Technique et élaboré, le graffiti nécessite adresse et créativité, souci du détail. Il implique le contrôle d’une multitude de méthodes artistiques, de la juxtaposition d’éléments en passant par le pochoir, la gravure, la peinture à la bombe, le rouleau ou le pinceau en plus de nécessiter la maîtrise de certains concepts tels que l’équilibre, la géométrie, le style. Les graffiti, dans la culture hip-hop, sont très souvent porteurs de messages.